Une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808 Maison des plus admirées au monde (Drinks International) Un hommage au grand-père de Michel Chapoutier Châteauneuf-du-Pape blanc (6% des vins produits par l’appellation) Mélange de Grenache Blanc, Grenache Gris, Clairette et Roussanne
L'avis du sommelier
Un régal de délicatesse florale et d’agrumes confits
Une robe jaune or brillante, un nez tonique et délicat aux arômes de fleurs de vigne et de lys. Après une attaque franche, on peut apprécier une bouche fraîche et équilibrée, un palais gourmand aux saveurs d’agrumes confits, qui agrémentent une matière chaleureuse, fine et d’une agréable rondeur.
L'info en +
Le nom « La Bernardine » rend hommage au grand-père de Michel Chapoutier, l’aïeul possédait une Maison ainsi nommée sur les terres du vignoble de la famille.
Ce précieux Châteauneuf-du-Pape blanc (6% des vins produits par l’appellation) mélange le Grenache Blanc, Grenache Gris, Clairette et Roussanne. Les cépages s’épanouissent sur de vieilles terrasses du quaternaire recouvertes de gros galets venus des Alpes. Le terroir se compose également de safres et d’argiles, constituant en partie la géologie des terrasses villafranchiennes, qui s’étendent de Châteauneuf-du-Pape à Tavel.
Vendanges manuelles - élevage mixte en demi-muids et cuve inox (sur lies fines pendant 8 à 10 mois) - mise en bouteille rapide pour préserver la fraîcheur du fruit.
Le vin naît du ciel et de la terre... de l'amour qu'on lui porte. Voici le précepte de la Maison Chapoutier. Michel Chapoutier, négociant et producteur de vins, est le descendant d’une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808, à Tain-l’Hermitage dans les Côtes-du-Rhône septentrionales.
Cette Maison jouit d’une réputation internationale, sous l’impulsion de Michel Chapoutier elle développe la culture biodynamique dans ses vignobles Français, et produit également des vins au Portugal, en Australie et en Espagne.
Millésime après millésime, la régularité est de mise, la Maison Chapoutier propose des vins toujours bien construits, en progression sur le registre de la finesse et préservant l’identité de chaque terroir.
Le magazine Drinks International établie chaque année un classement des marques les plus admirées dans le monde, la Maison Chapoutier se classe première marque de vin français en 2019, et ce, pour la cinquième fois.
La Maison Chapoutier est connue dans le monde entier et appréciée autant pour la qualité de ses vins que pour la personnalité de son dirigeant actuel et mentor, Michel Chapoutier.
Si l’année 1808 marque bien la date de création de la maison Calvet & Compagnie à Tain, c’est en 1897 que la famille Chapoutier se fait connaître, quand Marius s’associe à Rodolphe Delépine, le nouveau propriétaire de Calvet. La société Delépine et Chapoutier exporte des vins en Hollande, en Suisse et en Allemagne. Marius profite du départ de Delépine en 1922 pour rebaptiser la société Chapoutier et Cie. Dans le même temps, il rachète la propriété La Ciboise et y fait construire la cuverie M. Chapoutier en 1929. Au plus fort des années folles, la maison connaît une belle progression et parvient à passer le cap difficile de la Seconde Guerre d’autant que Marc Chapoutier, qui a succédé à son père en 1937, est fait prisonnier dès le début du conflit. La société familiale ne doit son salut qu’à ses employés qui sont restés fidèlement à la barre en attendant sa libération. Jusque dans les années 1970, la société se porte comme un charme et livre les caves de quelques célébrités : celles de l’Elysée à la demande de De Gaulle et Pompidou ou du Prince Rainier. Mais la société s’essouffle, manquant même de s’étouffer à l’aube des années 80. Outre la conjoncture difficile, le duo père-fils (Marc et Max Chapoutier) n’est pas sur la même longueur d’onde. En prenant les commandes de la société familiale en 1990 à tout juste 26 ans, Michel Chapoutier sait qu’il doit mettre un grand coup de pied dans la fourmilière pour relancer la machine car les difficultés financières sont là. En plus d’être un travailleur acharné, le jeune homme est curieux et ne manque pas d’audace. Il s’offre une belle bouffée d’oxygène avec ses deux premières cuvées parcellaires qui attirent l’attention des critiques. Le Pavillon Ermitage et La Modorée Côte-Rôtie obtiennent la note de 100/100 par l’influent Robert Parker. Un souvenir à jamais gravé dans sa mémoire. Malgré cette reconnaissance presque inespérée pour le jeune autodidacte, pendant des années il réalise des marges dérisoires pour épurer le déficit. Toujours très bien noté, les millésimes se suivent et se ressemblent. Face au succès, la demande devient rapidement supérieure à l’offre. Fidèle à ses principes, il refuse de céder aux chants des sirènes (solution qui lui aurait pourtant permis d’épurer ses difficultés financières) et ne se perd pas dans les affres de la dilution, préférant refuser de vendre plutôt que de perdre sa qualité. Dès lors, il se lance un nouveau défi. Lui qui, enfant, gardait des vaches dans le Vercors a décidé d’avoir une viticulture saine et respectueuse de l’environnement, pour préserver ces terres qu’il aime tant. Enthousiaste et altruiste, il va sans cesse de l’avant, avec beaucoup d’audace et trace sa route sereinement avec Corinne, son épouse. La société allant mieux, il peut désormais passer à la phase suivante qui consiste à s’ouvrir à d’autres terroirs. Les sols ingrats, à priori difficiles mais avec un vrai potentiel sont faits pour lui. Australie, Roussillon, Coteau d’Aix, Portugal, Alsace, Espagne et même Champagne, il n’hésite pas à faire le grand écart pour trouver son bonheur. Aujourd’hui à la tête de 10 domaines et maisons, pour un total de 360 hectares de vignes toutes converties à la biodynamie, il est tout aussi exigeant pour les raisins qu’il achète, les vinifications devant refléter le plus fidèlement possible leur terroir. Vendanges du cœur, concours national des élèves sommeliers, introduction de mentions en braille sur les étiquettes de ses bouteilles, il choisit le concret pour communiquer.