Chapoutier

Magnum Côte-Rôtie Les Bécasses 2019

Vin Rouge / Vallée Du Rhône / Côte Rôtie Aop / magnum 150cl / 14.5 °
  • Puissant
  • Profond
  • Fruité
Une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808
Entreprise des plus admirées au monde (Drinks International)
Vignoble des terrasses suspendues, très difficile à travailler
Vendanges manuelles, levures indigènes
Elevage 14 à 16 mois, 80% en fûts de chêne neuf et 20 % en cuves
L'avis du sommelier
note

Une syrah toute en puissance et en délicatesse

  • Marque Chapoutier
  • Appellation Côte Rôtie Aop
  • Millésime 2019
  • Couleur Rouge
  • Cépage(s) Syrah
  • Degré 14.5 °
  • Temps de garde Jusqu'en 2029
  • Température de service Entre 16 Et 18 C
  • Carafage Oui
  • Mets & Vins Oie Farcie
    Pigeons Rôtis
    Purée De Pois Cassés
Région
Vallée Du Rhône
Pays Origine
France
Fermeture
Bouchon
Contenance
Magnum 150cl
Super famille
Vin
Famille
Rhône Septentrional Rouge
Sous Famille
Côte Rôtie
Pays de fabrication
France
Volume total
1.5 L
Code Pays
Fr
003113500

Dégustation

Robe profonde de couleur rouge violacée. Un nez fin, concentré, des notes fruités et florales (framboise, violette, épices, olive noire, romarin). Dense, structurée, la bouche développe une mâche ferme et savoureuse. Les arômes de fruits confiturés se mêlent aux épices et l'élevage laisse une note boisée, une nuance de vanille.

L'info en +

Côte-Rôtie est ce qu'il se fait de mieux dans les Côtes-du-rhône septentrionales. Le vignoble, perché sur des terrasses suspendues, est extrêmement difficile à travailler. La Syrah trouve ici une de ses plus belles expressions et peut se voir adjoindre 10 à 20% de Viognier. Les conditions climatiques et géologiques sont idéales pour développer de la concentration, une grande puissance, toujours revêtue d’une superbe finesse. Très aromatique, le vin a une excellente aptitude de garde et se marie parfaitement aux gibiers et mets de caractère.

Sur des coteaux exposés Sud et Sud-est, les sols sont riches et variés : micaschistes chloriteux et ferrugineux, gore et granit, mélangé de loess et de schistes. La vendange est manuelle, la fermentation se fait sous levures indigènes pour une expression pure de terroir. L’élevage de 14 à 16 mois se déroule à 80% en fûts de chêne neuf et 20 % en cuves inox. Ce contenant préserve le fruit et la touche florale caractéristique de l'appellation.

Le vin naît du ciel et de la terre... de l'amour qu'on lui porte. Voici le précepte de la Maison Chapoutier. Michel Chapoutier, négociant et producteur de vins, est le descendant d’une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808, à Tain-l’Hermitage dans les Côtes-du-Rhône septentrionales.

Cette maison jouit d’une réputation internationale, sous l’impulsion de Michel Chapoutier, elle développe la culture biodynamique dans ses vignobles Français et produit également des vins au Portugal, en Australie et en Espagne.

Millésime après millésime, la régularité est de mise, la Maison Chapoutier propose des vins toujours bien construits, en progression sur le registre de la finesse et préservant l’identité de chaque terroir.

Le magazine Drinks International établie chaque année un classement des marques les plus admirées dans le monde, la maison Chapoutier se classe première marque de vin français en 2019, et ce, pour la cinquième fois.
La Maison Chapoutier est connue dans le monde entier et appréciée autant pour la qualité de ses vins que pour la personnalité de son dirigeant actuel et mentor, Michel Chapoutier.

Si l’année 1808 marque bien la date de création de la maison Calvet & Compagnie à Tain, c’est en 1897 que la famille Chapoutier se fait connaître, quand Marius s’associe à Rodolphe Delépine, le nouveau propriétaire de Calvet. La société Delépine et Chapoutier exporte des vins en Hollande, en Suisse et en Allemagne. Marius profite du départ de Delépine en 1922 pour rebaptiser la société Chapoutier et Cie. Dans le même temps, il rachète la propriété La Ciboise et y fait construire la cuverie M. Chapoutier en 1929. Au plus fort des années folles, la maison connaît une belle progression et parvient à passer le cap difficile de la Seconde Guerre d’autant que Marc Chapoutier, qui a succédé à son père en 1937, est fait prisonnier dès le début du conflit. La société familiale ne doit son salut qu’à ses employés qui sont restés fidèlement à la barre en attendant sa libération. Jusque dans les années 1970, la société se porte comme un charme et livre les caves de quelques célébrités : celles de l’Elysée à la demande de De Gaulle et Pompidou ou du Prince Rainier. Mais la société s’essouffle, manquant même de s’étouffer à l’aube des années 80. Outre la conjoncture difficile, le duo père-fils (Marc et Max Chapoutier) n’est pas sur la même longueur d’onde.
En prenant les commandes de la société familiale en 1990 à tout juste 26 ans, Michel Chapoutier sait qu’il doit mettre un grand coup de pied dans la fourmilière pour relancer la machine car les difficultés financières sont là. En plus d’être un travailleur acharné, le jeune homme est curieux et ne manque pas d’audace. Il s’offre une belle bouffée d’oxygène avec ses deux premières cuvées parcellaires qui attirent l’attention des critiques. Le Pavillon Ermitage et La Modorée Côte-Rôtie obtiennent la note de 100/100 par l’influent Robert Parker. Un souvenir à jamais gravé dans sa mémoire. Malgré cette reconnaissance presque inespérée pour le jeune autodidacte, pendant des années il réalise des marges dérisoires pour épurer le déficit. Toujours très bien noté, les millésimes se suivent et se ressemblent. Face au succès, la demande devient rapidement supérieure à l’offre. Fidèle à ses principes, il refuse de céder aux chants des sirènes (solution qui lui aurait pourtant permis d’épurer ses difficultés financières) et ne se perd pas dans les affres de la dilution, préférant refuser de vendre plutôt que de perdre sa qualité. Dès lors, il se lance un nouveau défi. Lui qui, enfant, gardait des vaches dans le Vercors a décidé d’avoir une viticulture saine et respectueuse de l’environnement, pour préserver ces terres qu’il aime tant. Enthousiaste et altruiste, il va sans cesse de l’avant, avec beaucoup d’audace et trace sa route sereinement avec Corinne, son épouse.
La société allant mieux, il peut désormais passer à la phase suivante qui consiste à s’ouvrir à d’autres terroirs. Les sols ingrats, à priori difficiles mais avec un vrai potentiel sont faits pour lui. Australie, Roussillon, Coteau d’Aix, Portugal, Alsace, Espagne et même Champagne, il n’hésite pas à faire le grand écart pour trouver son bonheur.
Aujourd’hui à la tête de 10 domaines et maisons, pour un total de 360 hectares de vignes toutes converties à la biodynamie, il est tout aussi exigeant pour les raisins qu’il achète, les vinifications devant refléter le plus fidèlement possible leur terroir. Vendanges du cœur, concours national des élèves sommeliers, introduction de mentions en braille sur les étiquettes de ses bouteilles, il choisit le concret pour communiquer.
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