W. Advocate
90 / 100
J. Suckling
93 / 100

Château Lynch Bages

Echo De Lynch Bages 2016

Vin Rouge / Bordeaux / Pauillac Aop / Second Vin Du Château / bouteille 75cl / 13 °
  • Fruité
  • Puissant
  • Souple
Second vin du Ch. Lynch-Bages, Cinquième Grand Cru Classé 1855
L’un des châteaux les plus réputés de la rive gauche
Une cuvée produite pour la première fois en 1976
Issu d'une sélection parcellaire plantée de jeunes vignes
Elevage de 12 mois en barriques de chêne français d’un vin
L'avis du sommelier
note

Une bonne idée pour découvrir l'appellation Pauillac

  • Marque Château Lynch Bages
  • Appellation Pauillac Aop
  • Millésime 2016
  • Couleur Rouge
  • Cépage(s) Cabernet-Sauvignon / Merlot
  • Degré 13 °
  • Type de culture Viticulture Raisonnee
  • Temps de garde Jusqu'en 2031
  • Température de service Entre 16 Et 18 C
  • Carafage Oui
  • Mets & Vins Canard Sauvage Aux Petits Légumes
    Carré D'agneau
    Rôti De Veau Aux Girolles
    Volaille Sauce A La Crème
Région
Bordeaux
Classement
Second Vin Du Château
Fermeture
Bouchon
Présentation
Caisse Bois De 6
Contenance
Bouteille 75cl
Super famille
Vin
Famille
Bordeaux Rouge
Sous Famille
Pauillac
Pays de fabrication
France
Volume total
0.75 L
Bio
Non
Code Pays
Fr
000383023

Dégustation

Le nez dévoile avec fraîcheur des arômes fruités, élégamment soulignés d'une note boisée et épicée. Si la proportion de cabernet sauvignon est importante, ce vin n’en demeure pas moins agréable dans sa jeunesse avec des tanins arrondis et enrobés. Un Écho de Lynch-Bages 2016 parfaitement équilibré, intense et fruité.

L'info en +

Echo de Lynch-Bages est le second vin du Château Lynch-Bages, 5ème Grand Cru Classé 1855, en appellation Pauillac.

Cette cuvée produite pour la première fois en 1976, réunit les atouts de l’appellation
Pauillac, avec une bouche savoureuse, aromatique et persistante. Élaboré avec le même soin que le Cru Classé, Écho de Lynch-Bages est issue d’une sélection parcellaire plantée de jeunes vignes, il séduit dans ses jeunes années, avec un profil accès sur la rondeur, la souplesse, tout en gardant un bon potentiel de garde.

L’histoire remonte au 18e siècle, l’irlandais Thomas Lynch, fils d’un négociant Bordelais originaire de Galway en Irlande, est le propriétaire du château. L’homme est doué, patient et appliqué, le « Cru de Lynch » régale si bien les amateurs que les vins seront classés 5e Grand Cru en 1855.

Racheté par la famille Cazes en 1940, ce cru ne cesse de progresser millésime après millésime.

Un grand classique et l’un des châteaux les plus réputés de la rive gauche, on peut encore visiter son ancien cuvier, un véritable voyage dans le temps à la découverte des installations vinicoles de l’époque.

Le Château Lynch-Bages opte pour une conduite en lutte raisonnée, afin de réduire son impact sur l'environnement, avec entre autres des rangs de vignes enherbés, le labour des sols, des produits phytosanitaires sélectionnés, et le retraitement des eaux usées de vinification.

L'élevage dure 12 mois en fûts de chêne utilisées pour le millésime précédent.
Le très ancien hameau de Bages a abrité de nombreuses générations de vignerons. Autrefois propriété des Lynch (des irlandais installés en Gironde à la fin du 17ème siècle) grâce au mariage entre Thomas-Michel Lynch et Elisabeth Drouillard, fille du négociant en vin Pierre Drouillard en 1749, le domaine est resté dans le giron familial jusqu’en 1824.

Après la famille Jurine et les négociants Maurice et Henri Cayrou, il fut racheté en 1939 par Jean-Charles Cazes. Le nouveau propriétaire, qui était jusqu’alors l’un des ouvriers du domaine, étendit considérablement le vignoble fraîchement distingué Cinquième Grand Cru Classé de Pauillac.

En 1974, Jean-Michel, son petit-fils, a lancé une restructuration totale, le dotant d’équipements techniques plus modernes tout en conservant l’ancien cuvier construit au 19ème siècle. Une évolution qui a permis au Château Lynch-Bages de gagner ce caractère généreux et profond qu’on lui connaît aujourd’hui.

Idéalement située sur le plateau de Bages qui domine l’estuaire de la Gironde (aux portes de Pauillac), le vignoble de 107 hectares planté en cabernet sauvignon, merlot, cabernet franc et petit verdot s’étend sur l’une des plus belles croupes de graves de la commune. Travaillé selon les principes de l’agriculture raisonnée, les méthodes de fertilisation sont adaptées avec précision selon les sols, la lutte phytosanitaire est optimisée, l’enherbement contrôlé pour maîtriser la vigueur de la vigne et une partie des sols sont mis en jachères pour permettre à la terre de se régénérer.

Le Château Lunch-Bages produit un vin riche et séduisant d’une qualité et d’une régularité sans faille depuis le début des années 1970. Doté d’un tout nouvel outil de production, il a encore gagné en définition et en précision. Plus qu’un excellent classique de l’appellation, il offre un côté flamboyant étonnant. Aujourd’hui la critique est unanime : bien qu’il ne soit « que » référencé cinquième cru classé, le Château Lynch-Bages est au niveau des meilleurs seconds crus de l’appellation.

Né en 1990, Blanc de Lunch-Bages résulte de l’assemblage des trois cépages blancs plantés sur 8 parcelles de la propriété. Second vin du domaine depuis 1976, le Château Haut-Bages Averous (nom d’une ancienne propriété de Pauillac rachetée par André Cazes) est devenu Echo de Lynch-Bages en 2008 afin de renforcer son identité. Un vin qui s’aborde facilement grâce à son côté gourmand et délicieusement arrondi.
188
En bref L’appellation Pauillac date du 14 novembre 1936. Elle est réservée aux vins tranquilles rouges. Exclusivement sur les communes de : Cissac-Médoc, Pauillac, Saint-Estèphe, Saint-Julien-Beychevelle et Saint-Sauveur. Plantée sur 1200 Hectares, elle offre des vins réputés et classés Grands Crus pour certains depuis 1855. Caractères des vins Le vin de Pauillac présente une robe bordelaise par excellence, caractérisée par une teinte rubis foncé aux reflets violacés parfois rouges, elle est brillante et éclatante. Au nez, Pauillac est tout en finesse, complexité et puissance; des notes très fines de fruits rouges et noirs sont présentes au premier nez avec la griotte et le cassis, progressivement le nez dévoilera des arômes de vanille et de cuir pour laisser la place aux notes de l’élevage qui sont d’une grande noblesse et qui traduisent l’exceptionnel savoir faire des maîtres de chais bordelais, ce sont des arômes d’épices, de réglisse, de vanille, de chêne et de bois neuf grillé avec une finesse incroyable. En bouche, l’ampleur de ce vin est impressionnante. L’attaque est souple et puissante à la fois, la matière se révèle peu à peu, elle est profonde, très fine, puissante et corsé à la fois, les tanins sont d’une rare élégance tout en étant fermes, fins et avec un grain inimitable ; la finale est très longue, surtout sur des notes de l’élevage quand le Pauillac est jeune. En vieillissant les tanins se fondront dans la matière qui gagnera en volupté et en dentelle...bref les mots deviennent très faibles pour exprimer la grandeur d’un tel vin ! Conseil du sommelier Si l’agneau reste son terrain de prédilection, certains gibiers comme le lièvre ou encore des abats s’en accommoderont très bien. Fromage a pâte dure ou croute fleurie. Température de service : 15° Situation : Pauillac, le cœur du prestigieux vignoble. Le Médoc est une presqu’île située entre fleuve et Océan où l’on trouve les appellations les plus célèbres d’entre toutes. Pauillac est le cœur même du prestigieux vignoble. Située sur la rive gauche de la Gironde à 45 kms au nord-ouest de Bordeaux, l’aire de Pauillac s’étend sur environ 1 100 hectares. Avec ses longs quais qui longent la Gironde, on considère la commune de Pauillac comme capitale viticole du Médoc. Titre mérité puisqu’elle compte 18 crus classés dont 3 premiers grands crus classés. Terroirs : le Médoc est majoritairement graveleux dans le Haut-Médoc, notamment sur les aires d’appellation Margaux, Saint-Julien, Pauillac et Saint-Estèphe. Les crus classés sont installés sur des croupes, sorte de mini collines séparées par de petits cours d’eau perpendiculaires à la Gironde, et qui se sont emplis au fil des millénaires de sables et de sédiments plus récents et moins favorables à la culture de la vigne. Ces croupes sont composées de galets et de graviers cimentés par des sables argileux, de plus en plus argileux du sud vers le nord. Sans présenter de pentes très remarquables, le relief de ces croupes est cependant suffisant pour mieux profiter des rayons du soleil et pour drainer plus efficacement leurs sols.