Château Haut Batailley

Si l’origine du nom du domaine est floue, la présence de la propriété viticole de Batailley est attestée dès fin du 18ème siècle.

C’est en 1816 que la propriété est rachetée par Daniel Guestier, fondateur de la maison de négoce Barton & Guestier. Outre l’extension du vignoble et la rénovation des chais et du château, la qualité du vin s’est améliorée au point de décrocher la distinction de 5ème Grand Cru Classé en 1855.

Revendu par ses héritiers à Constant Halphen en 1866, ses descendants en confieront la gestion aux frères Borie, négociants originaires de Corrèze. Après avoir racheté la propriété en 1932, Francis et Marcel Borie décidèrent, dans les années 40, d’en faire deux entités distinctes, anticipant et facilitant ainsi les futurs legs à venir.  Marcel... Voir +
Si l’origine du nom du domaine est floue, la présence de la propriété viticole de Batailley est attestée dès fin du 18ème siècle.

C’est en 1816 que la propriété est rachetée par Daniel Guestier, fondateur de la maison de négoce Barton & Guestier. Outre l’extension du vignoble et la rénovation des chais et du château, la qualité du vin s’est améliorée au point de décrocher la distinction de 5ème Grand Cru Classé en 1855.

Revendu par ses héritiers à Constant Halphen en 1866, ses descendants en confieront la gestion aux frères Borie, négociants originaires de Corrèze. Après avoir racheté la propriété en 1932, Francis et Marcel Borie décidèrent, dans les années 40, d’en faire deux entités distinctes, anticipant et facilitant ainsi les futurs legs à venir.  Marcel garde le château, la plus grande partie du vignoble et le nom de Batailley. Francis, à la tête d’un vignoble plus petit désormais appelé Haut-Batailley ne tarde pas à racheter Duhart-Milon pour disposer d’un domaine plus vaste. Situé à l’extrémité sud de l’appellation Pauillac, le vignoble de 22 hectares qui s’étend sur des sols d’épaisses et profondes graves garonnaises profite aussi de l’influence de Saint-Julien dont il est limitrophe. Son encépagement est constitué de cabernet sauvignon, merlot et cabernet franc.

Devenu propriété de sa fille Françoise de Brest-Borie à sa mort en 1953, il est successivement administré par son frère puis son neveu François-Xavier. Pour continuer son développement, un vaste programme de rénovation est lancé, comprenant non seulement la reconstruction du cuvier et des chais mais aussi la rénovation complète des bâtiments d’exploitation. Les vignes sont cultivées de façon traditionnelle, avec labourage et recours minimal aux produits phytosanitaires, taille en guyot double, effeuillage et vendanges en vert.

Revendu en mars 2017 à la famille Cazes, propriétaire de nombreux domaines dont Château Lynch-Bages à Pauillac, le Château Haut-Batailley est emmené par une équipe technique dédiée. Une condition sine qua none pour conserver son identité tout en délicatesse et féminité, une spécificité suffisamment rare qui lui permet de se démarquer des autres vins pour être préservée.

La propriété produit un second vin, le Château La Tour l'Aspic ainsi que le Château La Couronne.
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