Château Desmirail

Tout avait bien commencé pour le château Desmirail. Dot de la famille Rauzan à l’occasion du mariage de leur fille avec Jean Desmirail, le vignoble et son élégante chartreuse situés au cœur du village de Cantenac ont connu une belle ascension récompensée par un classement en 3ème cru de Margaux en 1855. Devenu propriété de Robert Mendelssohn, un jeune banquier allemand neveu du célèbre compositeur berlinois Felix Mendelssohn, quand la première guerre mondiale éclate, le domaine est saisi par l’état français et vendu aux enchères. Son nouveau propriétaire, un industriel du textile, ne tarde pas à être pris dans la tourmente de la crise de 1929 et revend le domaine en le découpant. Lucien Lurton le rachète en 1981 et reconstruit patiemment le domaine pour redonner vie au Château... Voir +
Tout avait bien commencé pour le château Desmirail. Dot de la famille Rauzan à l’occasion du mariage de leur fille avec Jean Desmirail, le vignoble et son élégante chartreuse situés au cœur du village de Cantenac ont connu une belle ascension récompensée par un classement en 3ème cru de Margaux en 1855. Devenu propriété de Robert Mendelssohn, un jeune banquier allemand neveu du célèbre compositeur berlinois Felix Mendelssohn, quand la première guerre mondiale éclate, le domaine est saisi par l’état français et vendu aux enchères. Son nouveau propriétaire, un industriel du textile, ne tarde pas à être pris dans la tourmente de la crise de 1929 et revend le domaine en le découpant. Lucien Lurton le rachète en 1981 et reconstruit patiemment le domaine pour redonner vie au Château Desmirail. Comme pour ses autres propriétés, il fait installer un cuvier inox et un chai à barriques pour élever le vin. Transmis en 1992 à Denis à l’occasion du partage de son immense patrimoine viticole entre ses enfants, Château Desmirail est alors l’un des crus classés le moins connu du Médoc.

Les 30 hectares du domaine, plantés en cabernet sauvignon, merlot et petit verdot, sont cultivés dans le respect de l’environnement et par la pratique d’une viticulture raisonnée. Les sols font l’objet des différentes façons de labour et les traitements sont adaptés au climat de l’année.
Aujourd’hui équipé de trois cuviers et trois chais, sous la direction de Pierre Lafeuillade et épaulé par l’œnologue Eric Boissenot, le domaine peut jouer autant la carte de la tradition que celle de la modernité. Pour les vendanges, les raisins sont ramassés à la main par une soixantaine de personnes. Une fois arrivés dans le cuvier, les grappes sont éraflées puis les baies triées et foulées, avant d’être vinifiées séparément, par parcelle. Les vinifications s’effectuent en cuves bois ou inox, les extractions sont mesurées en fonctions des cépages et l’élevage se fait en barriques de chêne avec un minimum de 30% de bois neuf.
Le Château Desmirail revient de loin ! il a repris une belle vitesse de croisière, et gagné en intensité et en définition grâce à une sélection stricte. Denis Lurton et son équipe ont su donner du velouté et de la suavité aux vins qui présentent, en plus, une belle aptitude à la garde. Le second vin du domaine s’appelle Initial de Desmirail.
Voir -