Château Monbousquet

Après quatre siècles de propriétaires célèbres (comme les seigneurs du Château Figeac ou la famille Querre), c’est sous l’impulsion de Gérard Perse que le Château Monbousquet est revenu sur le devant de la scène viticole.

Malgré un agrandissement conséquent au 20ème siècle, sous la tutelle du Comte de Vassal-Montviel, le domaine avait perdu sa notoriété au fur et à mesure des changements de propriétaires. Sa renaissance passa d’abord par son rachat en 1945 par Daniel Querre, un maître vigneron et œnologue qui mit 30 ans à reconstituer le vignoble.

Depuis sa reprise en 1993 par Gérard Perse, tout a été repensé pour ramener le domaine à la production de grands vins. Après une lourde phase de travaux, comme le drainage des vignes, la rénovation des installations et la création d'un chai, Gérard Perse et Michel Rolland ont ensuite travaillé à retrouver la justesse de l’expression du terroir graveleux de Monbousquet.

Des choix rapidement récompensés puisque le Château Monbousquet a rejoint le sommet de l'appellation en 2006 en décrochant le titre de Grand Cru Classé de Saint-Emilion, récoltant au passage les éloges du célèbre critique Robert Parker. Si depuis 2012 les murs du château ne lui appartiennent plus (ils ont été vendus à la caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) afin de régler sa succession et de couvrir les investissements du Château Pavie dont il est aussi propriétaire), Gérard Perse reste néanmoins à la tête du vignoble de 33 hectares d’un seul tenant planté en cabernet franc, cabernet sauvignon et merlot, sur des graves chaudes et profondes pour les parcelles sud et sur un sol sablo-argileux au nord.

Fort de son nouveau style, le Château Monbousquet, un vin au caractère bien trempé, offre une couleur spectaculaire, des arômes envoûtants et une signature veloutée. Outre Angélique de Monbousquet, le second vin qui affiche une amplitude remarquable, une véritable finesse et beaucoup de fraîcheur, la propriété propose également le Château Monbousquet blanc, un vin sec finement boisé qui rivalise aisément avec les meilleurs crus de Graves. Une cuvée confidentielle née d’un pari un peu fou qui a immédiatement conquis les amateurs avertis.
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