Château D'armailhac

En rachetant à Nicolas-Alexandre de Ségur (le célèbre Prince des Vignes, propriétaire de nombreux châteaux) un lot de parcelles situé entre les terres des futurs Châteaux Pontet-Canet et Mouton Rothschild, Dominique d’Armailhacq eut le nez fin. Fidèle aux pratiques de l’époque, il planta des vignes partout où il restait des terres vacantes ne manquant pas de racheter autant de parcelles que possible. Un travail fructueux qui lui permit de disposer d’un vignoble, fièrement renommé Mouton d’Armailhacq, de 52 hectares à la fin du 18ème siècle.

Au fil des années, fort de techniques bien maîtrisées par ses héritiers, la qualité du vin ne cessa d’augmenter au point qu’en 1831, le Mouton d’Armailhacq se vendait deux fois plus cher que les crus voisins pourtant mieux côtés. A force... Voir +
En rachetant à Nicolas-Alexandre de Ségur (le célèbre Prince des Vignes, propriétaire de nombreux châteaux) un lot de parcelles situé entre les terres des futurs Châteaux Pontet-Canet et Mouton Rothschild, Dominique d’Armailhacq eut le nez fin. Fidèle aux pratiques de l’époque, il planta des vignes partout où il restait des terres vacantes ne manquant pas de racheter autant de parcelles que possible. Un travail fructueux qui lui permit de disposer d’un vignoble, fièrement renommé Mouton d’Armailhacq, de 52 hectares à la fin du 18ème siècle.

Au fil des années, fort de techniques bien maîtrisées par ses héritiers, la qualité du vin ne cessa d’augmenter au point qu’en 1831, le Mouton d’Armailhacq se vendait deux fois plus cher que les crus voisins pourtant mieux côtés. A force de persévérance et de travail, il fut référencé 5ème Grand Cru en 1855.

Sérieusement impacté par la guerre et les crises qui touchèrent de plein fouet le monde viticole dans les années 1930, le Comte de Ferrand, héritier indirect de la famille d’Armailhacq, décida de faire appel à des capitaux extérieurs via sa société de négoce pour pérenniser sa propriété. Son nouveau voisin à Mouton, le jeune baron Philippe de Rothschild, sauta sur l’occasion capitalisant déjà sur un futur rapprochement entre les deux domaines. Après avoir racheté ses parts en viager, Philippe de Rothschild devient propriétaire effectif de Château Mouton d’Armailhacq et de ses grands bâtiments en 1934 et lança immédiatement un plan de développement, passant par une lourde restructuration du vignoble et des chais. Même si certaines installations furent mises en commun avec Mouton-Rothschild, le baron veilla toujours à ce que les deux domaines conservent leur indépendance pour ne pas risquer de fragiliser le Premier Cru Classé.

En 1988, lorsque son père disparait, la baronne Philippine repris le flambeau.  Avec son énergie communicative, elle modernisa autant l’outil de travail que le développement commercial du domaine. Après avoir successivement porté le nom de Mouton-Baron Philippe, puis de Mouton-Baronne Philippe, elle lui restitua son nom originel (sans le q final) en 1991 par soucis de simplification et pour éviter les éventuelles confusions. Un choix qui permit au Château d’Armailhac de renouer enfin avec ses origines. Depuis son décès en 2014, ses trois enfants sont à la tête de la société Baron Philippe de Rothschild.

Disposé autour du superbe parc dont l’allée centrale bordée d’ifs mène directement à Château Mouton Rothschild, son vignoble de 50 hectares planté en cabernet franc, cabernet sauvignon, merlot et petit verdot est divisé en trois zones, toutes situées au nord-ouest de Pauillac : la première dans le prolongement du plateau des fameuses Carruades de Lafite, la seconde sur le plateau de Pibran et la dernière sur une croupe de graves légères et profondes. Conduites de façon traditionnelle, les cultures sont menées avec le plus grand soin et bénéficient d’une surveillance constante. Sous l’impulsion de Philippe Dhalluin, directeur général du domaine depuis 2004 (également régisseur du Château Mouton Rothschild) et du célèbre œnologue spécialiste du Médoc Eric Boissenot, le vin a largement gagné en constitution. A l’issue de la cueillette manuelle, les raisins sont triés et éraflés avant d’être acheminés jusqu’aux cuves par cuvons mobiles. Après la fermentation, le vin est mis en barriques et descendu dans le chai de Château d’Armailhac pour 18 mois de repos.

Le Château d’Armailhac est devenu un cru incontournable pour les amateurs avertis. C’est une bouteille solide, un vrai Pauillac avec une subtilité impressionnante et une grande finesse. Malgré son appartenance à la baronnie, il fait preuve d’un caractère affirmé qui ne manque pas d’originalité.

L'étiquette de Château d'Armailhac est décorée d’un petit Bacchus en verre filé provenant du Musée du Vin dans l'Art de Château Mouton Rothschild. Le domaine ne produit pas de second vin.
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Disponible
Rouge
Château D'armailhac

Château D'armailhac 2014

000375010
Bordeaux - Rouge - Bouteille 75cl
note
48,00 €
Un surprenant 2014 arrivé à maturité, il fera merveille sur une belle pièce de viande
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