Château La Dominique

Situé au nord-ouest de Saint-Emilion, entre Cheval Blanc, Figeac, La Conseillante et l’Evangile, le domaine, initialement appelé Durieu, est racheté au 17ème siècle par Dominique Glenne, qui choisit son prénom pour rebaptiser la propriété avant d’être féminisé par le riche marchand libournais Henri Greloud, le nouveau propriétaire du domaine au milieu du 19ème siècle, inventant au passage un parallèle imaginaire avec une île des Caraïbes.

Depuis son rachat en 1969 par Clément Fayat, un entrepreneur corrézien spécialisé dans le BTP et devenu, depuis, propriétaire de plusieurs autres vignobles, le domaine n’a cessé de se réinventer.
Profondément attaché à la terre comme le sont les corréziens, il n’hésite pas à lancer des phases successives de travaux pour rejoindre le chemin de l’excellence. Après la rénovation du vignoble et l’amélioration de son drainage en 2006, le château La Dominique se pare en 2012 d’un chai avant-gardiste signé Jean Nouvel. Une première pour l’architecte qui imagina un édifice avant-gardiste fonctionnel, lumineux et aéré qui s’intègre parfaitement dans le paysage traditionnel du domaine. Le toit terrasse, qui abrite un restaurant, est couvert de galets rouges en guise de clin d’œil au foulage des baies et offre une vue à couper le souffle sur le vignoble.

Les vignes composées de merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon, réparties sur une superficie actuelle de 29 hectares, disposent d’un terroir sablo-graveleux exceptionnel porté par un sous-sol argileux. Conduit depuis toujours en agriculture raisonnée, le domaine certifié ISO 14001 et HVE, a retrouvé une place largement méritée dans les hautes sphères de Saint-Emilion.

Une étude approfondie des sols permet de puiser au mieux dans la propre pépinière du domaine pour couvrir les besoins en matériel végétal. La vinification est effectuée dans un cuvier gravitaire qui permet un travail de haute précision. Pour l’élevage, les équipes techniques ont recours aux barriques bois, amphores et cuves inox pour trouver, millésime après millésime, le meilleur équilibre possible entre fruit, fraîcheur et tension. Fort d’une singularité volontairement entretenue par l’œnologue Michel Rolland, ce Grand Cru Classé de Saint-Émilion en 1955 est unanimement salué par la presse spécialisée.

Depuis 2009, le château produit un second vin sous l’étiquette Le Relais de la Dominique.
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