Chapoutier

La Ciboise 2021

Vin Rouge / Vallée Du Rhône / Lubéron Aop / bouteille 75cl / 14 °
  • Vif
  • Fruité
  • Souple
Une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808
Reconnaissance mondiale (classement Drinks International)
Patrimoine naturel exceptionnel classé par l'UNESCO
Des amplitudes thermiques jour/nuit qui profite à la vigne
Vinification et élevage en cuve béton (fraîcheur et expression fruitée)
L'avis du sommelier
note

Un Luberon bien fait, aussi frais que fruité et agréable en bouche

  • Marque Chapoutier
  • Appellation Lubéron Aop
  • Millésime 2021
  • Couleur Rouge
  • Cépage(s) Grenache Noir / Syrah
  • Degré 14 °
  • Temps de garde Jusqu'en 2026
  • Température de service Entre 16 Et 18 C
  • Mets & Vins Boudin Noir Et Pommes Tranchées
    Cochonailles
    Cuisine Indienne
Région
Vallée Du Rhône
Pays Origine
France
Fermeture
Bouchon
Contenance
Bouteille 75cl
Super famille
Vin
Famille
Rhône Méridional Rouge
Sous Famille
Côtes Du Ventoux-Luberon Rouge
Pays de fabrication
France
Volume total
0.75 L
Code Pays
Fr
003115577

Dégustation

Un assemblage de Grenache et de Syrah. La brillance et la profondeur de la robe révèlent un nez intense et fin, qui s’ouvre sur des notes de mûre et de cassis. Une attaque fruitée introduit une bouche charmeuse, aux tanins soyeux, dont le fruité s’agrémente d’une pointe de fraîcheur réglissée.

L'info en +

La particularité de l'appellation est qu’elle se concentre exclusivement dans le parc régional du Lubéron. Classé par l'UNESCO, ce patrimoine naturel exceptionnel s’étend d’Est en Ouest entre les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse.

Reposant sur des sols argilo-sableux, le vignoble se perche à 350 mètres d'altitude, ces conditions montagneuses présentent d’importantes amplitudes thermiques entre le jour et la nuit, ce qui profite aux maturités tout en gardant une bonne acidité naturelle. Vinification en cuve béton afin de préserver la fraîcheur des arômes fruités.

Le vin naît du ciel et de la terre... de l'amour qu'on lui porte. Voici le précepte de la Maison Chapoutier. Michel Chapoutier, négociant et producteur de vins, est le descendant d’une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808, à Tain-l’Hermitage dans les Côtes-du-Rhône septentrionales.
La Maison Chapoutier est connue dans le monde entier et appréciée autant pour la qualité de ses vins que pour la personnalité de son dirigeant actuel et mentor, Michel Chapoutier.

Si l’année 1808 marque bien la date de création de la maison Calvet & Compagnie à Tain, c’est en 1897 que la famille Chapoutier se fait connaître, quand Marius s’associe à Rodolphe Delépine, le nouveau propriétaire de Calvet. La société Delépine et Chapoutier exporte des vins en Hollande, en Suisse et en Allemagne. Marius profite du départ de Delépine en 1922 pour rebaptiser la société Chapoutier et Cie. Dans le même temps, il rachète la propriété La Ciboise et y fait construire la cuverie M. Chapoutier en 1929. Au plus fort des années folles, la maison connaît une belle progression et parvient à passer le cap difficile de la Seconde Guerre d’autant que Marc Chapoutier, qui a succédé à son père en 1937, est fait prisonnier dès le début du conflit. La société familiale ne doit son salut qu’à ses employés qui sont restés fidèlement à la barre en attendant sa libération. Jusque dans les années 1970, la société se porte comme un charme et livre les caves de quelques célébrités : celles de l’Elysée à la demande de De Gaulle et Pompidou ou du Prince Rainier. Mais la société s’essouffle, manquant même de s’étouffer à l’aube des années 80. Outre la conjoncture difficile, le duo père-fils (Marc et Max Chapoutier) n’est pas sur la même longueur d’onde.
En prenant les commandes de la société familiale en 1990 à tout juste 26 ans, Michel Chapoutier sait qu’il doit mettre un grand coup de pied dans la fourmilière pour relancer la machine car les difficultés financières sont là. En plus d’être un travailleur acharné, le jeune homme est curieux et ne manque pas d’audace. Il s’offre une belle bouffée d’oxygène avec ses deux premières cuvées parcellaires qui attirent l’attention des critiques. Le Pavillon Ermitage et La Modorée Côte-Rôtie obtiennent la note de 100/100 par l’influent Robert Parker. Un souvenir à jamais gravé dans sa mémoire. Malgré cette reconnaissance presque inespérée pour le jeune autodidacte, pendant des années il réalise des marges dérisoires pour épurer le déficit. Toujours très bien noté, les millésimes se suivent et se ressemblent. Face au succès, la demande devient rapidement supérieure à l’offre. Fidèle à ses principes, il refuse de céder aux chants des sirènes (solution qui lui aurait pourtant permis d’épurer ses difficultés financières) et ne se perd pas dans les affres de la dilution, préférant refuser de vendre plutôt que de perdre sa qualité. Dès lors, il se lance un nouveau défi. Lui qui, enfant, gardait des vaches dans le Vercors a décidé d’avoir une viticulture saine et respectueuse de l’environnement, pour préserver ces terres qu’il aime tant. Enthousiaste et altruiste, il va sans cesse de l’avant, avec beaucoup d’audace et trace sa route sereinement avec Corinne, son épouse.
La société allant mieux, il peut désormais passer à la phase suivante qui consiste à s’ouvrir à d’autres terroirs. Les sols ingrats, à priori difficiles mais avec un vrai potentiel sont faits pour lui. Australie, Roussillon, Coteau d’Aix, Portugal, Alsace, Espagne et même Champagne, il n’hésite pas à faire le grand écart pour trouver son bonheur.
Aujourd’hui à la tête de 10 domaines et maisons, pour un total de 360 hectares de vignes toutes converties à la biodynamie, il est tout aussi exigeant pour les raisins qu’il achète, les vinifications devant refléter le plus fidèlement possible leur terroir. Vendanges du cœur, concours national des élèves sommeliers, introduction de mentions en braille sur les étiquettes de ses bouteilles, il choisit le concret pour communiquer.
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