Une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808 Entreprise des plus admirées au monde (Drinks International) Maison de référence pour découvrir l’ensemble des Côtes-du-Rhône La gamme Tradition : des vins faciles à déguster Terroirs réputés : St-Joseph, Crozes-Hermitage, Luberon et St-Peray
L'avis du sommelier
Un Côtes-du-Rhône Belleruche généreux et équilibré, aux saveurs fruitées et épicées
Au verre, une robe rouge profond avec des reflets pourpres. Au nez, des arômes intenses de cerise noire, de mûre et de prune, accompagnés de touches épicées de poivre noir et de réglisse, ainsi que de subtiles nuances florales de violette. En bouche, une attaque ample et fruitée, avec des saveurs généreuses de fruits rouges et noirs mûrs. Les tanins souples et ronds apportent une belle structure et une texture soyeuse. La finale est longue et gourmande, marquée par des notes de réglisse, de poivre et de garrigue, avec une belle persistance.
L'info en +
Fondée en 1808, la Maison M. Chapoutier est l'une des plus anciennes et prestigieuses maisons de vin de la Vallée du Rhône. Reconnue internationalement pour son excellence. Sous la direction de Michel Chapoutier, qui a pris les rênes de l’entreprise dans les années 1990, la maison a connu un tournant décisif en adoptant des pratiques viticoles biodynamiques, plaçant ainsi l’expression naturelle du terroir et de la vigne au cœur de sa philosophie.
La Maison Chapoutier cultive un profond respect des sols et des vignes, en évitant tout produit chimique et en privilégiant des méthodes naturelles. Le travail des sols, l’orientation des parcelles et la gestion des vendanges sont méticuleusement adaptés à chaque millésime, permettant ainsi de sublimer les cépages emblématiques de la région, comme la Syrah, le Grenache et la Marsanne. Les vins de Chapoutier sont le reflet pur de chaque terroir, avec des cuvées issues de prestigieuses appellations telles que l'Hermitage, Côte-Rôtie, Châteauneuf-du-Pape, et bien sûr, Saint-Joseph.
Michel Chapoutier a également marqué l’histoire en intégrant des étiquettes en braille sur toutes les bouteilles depuis 1996, une démarche à la fois symbolique et inclusive, rendant hommage à Maurice Monier de la Sizeranne, un membre de sa famille, et inventeur du premier abrégé du braille.
La Maison Chapoutier est connue dans le monde entier et appréciée autant pour la qualité de ses vins que pour la personnalité de son dirigeant actuel et mentor, Michel Chapoutier.
Si l’année 1808 marque bien la date de création de la maison Calvet & Compagnie à Tain, c’est en 1897 que la famille Chapoutier se fait connaître, quand Marius s’associe à Rodolphe Delépine, le nouveau propriétaire de Calvet. La société Delépine et Chapoutier exporte des vins en Hollande, en Suisse et en Allemagne. Marius profite du départ de Delépine en 1922 pour rebaptiser la société Chapoutier et Cie. Dans le même temps, il rachète la propriété La Ciboise et y fait construire la cuverie M. Chapoutier en 1929. Au plus fort des années folles, la maison connaît une belle progression et parvient à passer le cap difficile de la Seconde Guerre d’autant que Marc Chapoutier, qui a succédé à son père en 1937, est fait prisonnier dès le début du conflit. La société familiale ne doit son salut qu’à ses employés qui sont restés fidèlement à la barre en attendant sa libération. Jusque dans les années 1970, la société se porte comme un charme et livre les caves de quelques célébrités : celles de l’Elysée à la demande de De Gaulle et Pompidou ou du Prince Rainier. Mais la société s’essouffle, manquant même de s’étouffer à l’aube des années 80. Outre la conjoncture difficile, le duo père-fils (Marc et Max Chapoutier) n’est pas sur la même longueur d’onde. En prenant les commandes de la société familiale en 1990 à tout juste 26 ans, Michel Chapoutier sait qu’il doit mettre un grand coup de pied dans la fourmilière pour relancer la machine car les difficultés financières sont là. En plus d’être un travailleur acharné, le jeune homme est curieux et ne manque pas d’audace. Il s’offre une belle bouffée d’oxygène avec ses deux premières cuvées parcellaires qui attirent l’attention des critiques. Le Pavillon Ermitage et La Modorée Côte-Rôtie obtiennent la note de 100/100 par l’influent Robert Parker. Un souvenir à jamais gravé dans sa mémoire. Malgré cette reconnaissance presque inespérée pour le jeune autodidacte, pendant des années il réalise des marges dérisoires pour épurer le déficit. Toujours très bien noté, les millésimes se suivent et se ressemblent. Face au succès, la demande devient rapidement supérieure à l’offre. Fidèle à ses principes, il refuse de céder aux chants des sirènes (solution qui lui aurait pourtant permis d’épurer ses difficultés financières) et ne se perd pas dans les affres de la dilution, préférant refuser de vendre plutôt que de perdre sa qualité. Dès lors, il se lance un nouveau défi. Lui qui, enfant, gardait des vaches dans le Vercors a décidé d’avoir une viticulture saine et respectueuse de l’environnement, pour préserver ces terres qu’il aime tant. Enthousiaste et altruiste, il va sans cesse de l’avant, avec beaucoup d’audace et trace sa route sereinement avec Corinne, son épouse. La société allant mieux, il peut désormais passer à la phase suivante qui consiste à s’ouvrir à d’autres terroirs. Les sols ingrats, à priori difficiles mais avec un vrai potentiel sont faits pour lui. Australie, Roussillon, Coteau d’Aix, Portugal, Alsace, Espagne et même Champagne, il n’hésite pas à faire le grand écart pour trouver son bonheur. Aujourd’hui à la tête de 10 domaines et maisons, pour un total de 360 hectares de vignes toutes converties à la biodynamie, il est tout aussi exigeant pour les raisins qu’il achète, les vinifications devant refléter le plus fidèlement possible leur terroir. Vendanges du cœur, concours national des élèves sommeliers, introduction de mentions en braille sur les étiquettes de ses bouteilles, il choisit le concret pour communiquer.