• Promotion
W. Advocate
93-96/100
bio

Chapoutier

Hermitage Monier De La Sizeranne Bio 2018

Vin Rouge / Vallée Du Rhône / Hermitage Aop / bouteille 75cl / 14.5 °
  • Elégant
  • Concentré
  • Fruité
Une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808
Une entreprise des plus admirées au monde (Drinks International)
Les “Monier de la Sizeranne”, une grande famille de Tain l’Hermitage
Des raisins de trois vignobles aux géologies bien distinctes
Elevage de 18 mois en fût de chêne (85%), le reste en cuve béton
L'avis du sommelier
note

Une belle combinaison de puissance et d’élégance

  • Marque Chapoutier
  • Appellation Hermitage Aop
  • Millésime 2018
  • Couleur Rouge
  • Cépage(s) Syrah
  • Degré 14.5 °
  • Type de culture Biologique
  • Temps de garde Jusqu'en 2033
  • Température de service Entre 17 Et 18 C
  • Carafage Oui
  • Mets & Vins Boeuf Aux Oignons
    Pavé De Chevreuil Aux Airelles
    Saint Félicien
Région
Vallée Du Rhône
Pays Origine
France
Fermeture
Bouchon
Contenance
Bouteille 75cl
Super famille
Vin
Famille
Rhône Septentrional Rouge
Sous Famille
Hermitage Rouge
Pays de fabrication
France
Volume total
0.75 L
Bio
Oui
Code Pays
Fr
003115579

Dégustation

Derrière une robe profonde, des notes délicates de framboise, cassis et réglisse. La bouche est concentrée, ronde à l’attaque, puis de beaux tanins déroulent en souplesse. Le vin s'étire vers une finale fruitée et finement épicée, où l'on distingue toute l’élégance et la signature d’un grand terroir.

L'info en +

Un sénateur, un peintre, un traducteur, un créateur d’une version du braille, on peut dire des hommes de la famille “Monier de la Sizeranne”, qu’ils s’illustraient de belle façon dans la vie de la cité. Cette importante famille de Tain l’Hermitage possédait également des terres viticoles. Cette cuvée leur rend hommage en arborant un lion, le blason de la famille.

Cette cuvée assemble des raisins provenant de trois vignobles aux géologies bien distinctes : les « Bessards », un terroir granitique caractérisant le style Hermitage, le « Méal », des anciennes terrasses alluviales riches en gravier et cailloux roulés, plus ou moins calcaires, puis les « Greffieux », un sol de limon éolien. Elevage de 18 mois en fût de chêne (85%), le reste en cuve béton.

Le vin naît du ciel et de la terre... de l'amour qu'on lui porte. Voici le précepte de la Maison Chapoutier. Michel Chapoutier, négociant et producteur de vins, est le descendant d’une famille ayant commencé ses activités viticoles en 1808, à Tain-l’Hermitage dans les Côtes-du-Rhône septentrionales.

Cette Maison jouit d’une réputation internationale, sous l’impulsion de Michel Chapoutier, elle développe la culture biodynamique dans ses vignobles Français et produit également des vins au Portugal, en Australie et en Espagne.

Millésime après millésime, la régularité est de mise, la Maison Chapoutier propose des vins toujours bien construits, en progression sur le registre de la finesse et préservant l’identité de chaque terroir.

Le magazine Drinks International établie chaque année un classement des marques les plus admirées dans le monde, la maison Chapoutier se classe première marque de vin français en 2019, et ce, pour la cinquième fois.
La Maison Chapoutier est connue dans le monde entier et appréciée autant pour la qualité de ses vins que pour la personnalité de son dirigeant actuel et mentor, Michel Chapoutier.

Si l’année 1808 marque bien la date de création de la maison Calvet & Compagnie à Tain, c’est en 1897 que la famille Chapoutier se fait connaître, quand Marius s’associe à Rodolphe Delépine, le nouveau propriétaire de Calvet. La société Delépine et Chapoutier exporte des vins en Hollande, en Suisse et en Allemagne. Marius profite du départ de Delépine en 1922 pour rebaptiser la société Chapoutier et Cie. Dans le même temps, il rachète la propriété La Ciboise et y fait construire la cuverie M. Chapoutier en 1929. Au plus fort des années folles, la maison connaît une belle progression et parvient à passer le cap difficile de la Seconde Guerre d’autant que Marc Chapoutier, qui a succédé à son père en 1937, est fait prisonnier dès le début du conflit. La société familiale ne doit son salut qu’à ses employés qui sont restés fidèlement à la barre en attendant sa libération. Jusque dans les années 1970, la société se porte comme un charme et livre les caves de quelques célébrités : celles de l’Elysée à la demande de De Gaulle et Pompidou ou du Prince Rainier. Mais la société s’essouffle, manquant même de s’étouffer à l’aube des années 80. Outre la conjoncture difficile, le duo père-fils (Marc et Max Chapoutier) n’est pas sur la même longueur d’onde.
En prenant les commandes de la société familiale en 1990 à tout juste 26 ans, Michel Chapoutier sait qu’il doit mettre un grand coup de pied dans la fourmilière pour relancer la machine car les difficultés financières sont là. En plus d’être un travailleur acharné, le jeune homme est curieux et ne manque pas d’audace. Il s’offre une belle bouffée d’oxygène avec ses deux premières cuvées parcellaires qui attirent l’attention des critiques. Le Pavillon Ermitage et La Modorée Côte-Rôtie obtiennent la note de 100/100 par l’influent Robert Parker. Un souvenir à jamais gravé dans sa mémoire. Malgré cette reconnaissance presque inespérée pour le jeune autodidacte, pendant des années il réalise des marges dérisoires pour épurer le déficit. Toujours très bien noté, les millésimes se suivent et se ressemblent. Face au succès, la demande devient rapidement supérieure à l’offre. Fidèle à ses principes, il refuse de céder aux chants des sirènes (solution qui lui aurait pourtant permis d’épurer ses difficultés financières) et ne se perd pas dans les affres de la dilution, préférant refuser de vendre plutôt que de perdre sa qualité. Dès lors, il se lance un nouveau défi. Lui qui, enfant, gardait des vaches dans le Vercors a décidé d’avoir une viticulture saine et respectueuse de l’environnement, pour préserver ces terres qu’il aime tant. Enthousiaste et altruiste, il va sans cesse de l’avant, avec beaucoup d’audace et trace sa route sereinement avec Corinne, son épouse.
La société allant mieux, il peut désormais passer à la phase suivante qui consiste à s’ouvrir à d’autres terroirs. Les sols ingrats, à priori difficiles mais avec un vrai potentiel sont faits pour lui. Australie, Roussillon, Coteau d’Aix, Portugal, Alsace, Espagne et même Champagne, il n’hésite pas à faire le grand écart pour trouver son bonheur.
Aujourd’hui à la tête de 10 domaines et maisons, pour un total de 360 hectares de vignes toutes converties à la biodynamie, il est tout aussi exigeant pour les raisins qu’il achète, les vinifications devant refléter le plus fidèlement possible leur terroir. Vendanges du cœur, concours national des élèves sommeliers, introduction de mentions en braille sur les étiquettes de ses bouteilles, il choisit le concret pour communiquer.
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