• Promotion
Lacoste Borie
W. Advocate
88-90/100
Neil Martin
87-89/100

Château Grand-Puy Lacoste

Lacoste Borie

Primeurs Rouge / Bordeaux / Pauillac Aop / Second Vin Du Château / bouteille 75cl / 14.5 °
  • Tannique
  • Fruité
  • Charnu
Second vin du Château Grand-Puy Lacoste, Grand Cru Classé 1855
L’une des plus anciennes propriétés du Médoc
A la vigne, les insecticides sont totalement bannis
Elevage en fût de chêne français à grain fin (45% neuf), 14 à 16 mois
Decanter : note de 90/100
L'avis du sommelier
note

Sur un grand millésime à Bordeaux, un Lacoste Borie séducteur et très fruité

  • Marque Château Grand-Puy Lacoste
  • Appellation Pauillac Aop
  • Millésime 2018
  • Couleur Rouge
  • Cépage(s) Cabernet-Franc / Cabernet-Sauvignon / Merlot
  • Degré 14.5 °
  • Type de culture Viticulture Raisonnee
  • Temps de garde Jusqu'en 2029
  • Température de service Entre 16 Et 18 C
  • Carafage Oui
  • Mets & Vins Agneau Aux Pruneaux Et Aux Amandes
    Cèpes Farcis A La Bordelaise
    Gibiers En Sauce
Région
Bordeaux
Pays Origine
France
Classement
Second Vin Du Château
Fermeture
Bouchon
Présentation
Caisse Bois D'origine
Contenance
Bouteille 75cl
Super famille
Primeurs
Famille
Bordeaux Rouge
Sous Famille
Pauillac
Pays de fabrication
France
Volume total
0.75 L
Bio
Non
Code Pays
Fr
P18100818

Dégustation

Robe pourpre profond. Nez aux notes de prune, cerise, cassis, chocolat. Bouche moyennement corsée, charnue, aux tanins fermes. Sur un grand millésime à Bordeaux, Lacoste Borie 2018 se montre très fruité, séducteur, il gagnera en suavité avec les années.

L'info en +

Lacoste Borie est le second vin du Château Grand-Puy Lacoste, Cinquième Grand Cru Classé 1855 en appellation Pauillac. Cette propriété est l’une des plus anciennes de Médoc, le vignoble se trouve sur un terroir déjà connu au Moyen-Âge, berceau des premiers crus de la rive gauche.

Travail mécanique des sols (labour) - Vendanges manuelles - Double tri sur table vibrante - Élevage en fût de chêne français à grain fin (45% neuf), 14 à 16 mois selon le millésime

Decanter : note de 90/100

Entourant le Château, le vignoble compte 58 ha de vignes travaillées en viticulture raisonnée, l’utilisation de produits phytosanitaires a baissé de moitié en 20 ans, et les insecticides ont totalement été bannis. Les sols sont labourés de façon mécanique, aucun herbicide n’est employé.

La renommée du Château Grand-Puy Lacoste est en partie due au terroir exceptionnel de l’appellation : les sols de graves, ces graviers mêlés de sable et d'argile, permettent aux raisins de mûrir de façon optimum.
Né de la division du vaste domaine de Grand-Puy, le Château Grand-Puy Lacoste fut mis en valeur dès le 16ème siècle, lorsqu’il devint la propriété de la famille de Guiraud. Après être passé par alliance dans le giron de la famille Dejean, le domaine a perdu plusieurs parcelles, qui deviendront Lynch-Bages et Grand-Puy Ducasse. Au gré des mariages féminins de la famille, il fut tour à tour renommé Dinac et Saint-Guirons, avant d’adopter son nom définitif suite à son acquisition par François Lacoste, époux de l’une des héritières. Récompensé par un classement au rang de Cinquième Grand Crus en 1855, les Lacoste décidèrent de faire ériger, la même année, un château à la hauteur de leur vin.

En 1920, les descendants des Lacoste se séparent du Château Grand-Puy-Lacoste, gravement affecté par les maladies de la vigne et la Première Guerre Mondiale. Après plusieurs changements de propriétaires, la situation se stabilise avec l’arrivée de Raymond Dupin en 1932. Epicurien, fin gastronome et grand connaisseur de vin, ce riche négociant haut en couleur donnera une touche très personnelle au Château Grand-Puy Lacoste. Sans descendant direct, il vend une première partie de ses parts à la famille Borie, qu’il apprécie pour sa rigueur et sa passion de la vigne, avant que la totalité du domaine leur revienne à sa mort en 1980.

Secondé par son père, François-Xavier Borie prend les rênes du domaine. Elevé sur les terres de la propriété familiale de Ducru-Beaucaillou, il connait parfaitement le domaine et ses vignes. Après de lourds travaux pour construire un nouveau chai qui abrite les meilleurs outils de vinification et de production (dont 43 cuves thermo-régulées de contenance différente pour un travail de haute précision), il orchestre de main de maître le renouveau du domaine.

Epaulé par sa fille Emeline et animé par un haut degré d’exigence, il travaille son vignoble de 60 hectares (situé au sud-ouest de Pauillac sur une croupe graveleuse) de façon traditionnelle, en utilisant un minimum de produits phytosanitaires. Fort de l’évolution de la science œnologique, les cycles végétatifs sont maîtrisés avec plus de précision et le terroir est préservé pour permettre aux cabernet sauvignon, merlot et cabernet franc de s’exprimer le plus librement possible.

L’assemblage se fait en étroite collaboration avec François-Xavier, Marie-Hélène et Emeline Borie, épaulés par Eric Boissenot, Christel Spinner (œnologue formée par Boissenot) la directrice recherche et développement du domaine, Philippe Gouze, le maître de chai et Antonio Flores, le chef de culture. Une formule qui fonctionne puisque depuis plus de 10 ans, la régularité des millésimes est exemplaire.

Reconnu comme un grand Pauillac, il est classique, plein et nerveux mais brille aussi par sa belle profondeur. Raffiné et délicat, le Château Grand-Puy Lacoste fait plus que jamais office de référence dans son appellation.

Le domaine produit un second vin, Lacoste-Borie.
188
En bref L’appellation Pauillac date du 14 novembre 1936. Elle est réservée aux vins tranquilles rouges. Exclusivement sur les communes de : Cissac-Médoc, Pauillac, Saint-Estèphe, Saint-Julien-Beychevelle et Saint-Sauveur. Plantée sur 1200 Hectares, elle offre des vins réputés et classés Grands Crus pour certains depuis 1855. Caractères des vins Le vin de Pauillac présente une robe bordelaise par excellence, caractérisée par une teinte rubis foncé aux reflets violacés parfois rouges, elle est brillante et éclatante. Au nez, Pauillac est tout en finesse, complexité et puissance; des notes très fines de fruits rouges et noirs sont présentes au premier nez avec la griotte et le cassis, progressivement le nez dévoilera des arômes de vanille et de cuir pour laisser la place aux notes de l’élevage qui sont d’une grande noblesse et qui traduisent l’exceptionnel savoir faire des maîtres de chais bordelais, ce sont des arômes d’épices, de réglisse, de vanille, de chêne et de bois neuf grillé avec une finesse incroyable. En bouche, l’ampleur de ce vin est impressionnante. L’attaque est souple et puissante à la fois, la matière se révèle peu à peu, elle est profonde, très fine, puissante et corsé à la fois, les tanins sont d’une rare élégance tout en étant fermes, fins et avec un grain inimitable ; la finale est très longue, surtout sur des notes de l’élevage quand le Pauillac est jeune. En vieillissant les tanins se fondront dans la matière qui gagnera en volupté et en dentelle...bref les mots deviennent très faibles pour exprimer la grandeur d’un tel vin ! Conseil du sommelier Si l’agneau reste son terrain de prédilection, certains gibiers comme le lièvre ou encore des abats s’en accommoderont très bien. Fromage a pâte dure ou croute fleurie. Température de service : 15° Situation : Pauillac, le cœur du prestigieux vignoble. Le Médoc est une presqu’île située entre fleuve et Océan où l’on trouve les appellations les plus célèbres d’entre toutes. Pauillac est le cœur même du prestigieux vignoble. Située sur la rive gauche de la Gironde à 45 kms au nord-ouest de Bordeaux, l’aire de Pauillac s’étend sur environ 1 100 hectares. Avec ses longs quais qui longent la Gironde, on considère la commune de Pauillac comme capitale viticole du Médoc. Titre mérité puisqu’elle compte 18 crus classés dont 3 premiers grands crus classés. Terroirs : le Médoc est majoritairement graveleux dans le Haut-Médoc, notamment sur les aires d’appellation Margaux, Saint-Julien, Pauillac et Saint-Estèphe. Les crus classés sont installés sur des croupes, sorte de mini collines séparées par de petits cours d’eau perpendiculaires à la Gironde, et qui se sont emplis au fil des millénaires de sables et de sédiments plus récents et moins favorables à la culture de la vigne. Ces croupes sont composées de galets et de graviers cimentés par des sables argileux, de plus en plus argileux du sud vers le nord. Sans présenter de pentes très remarquables, le relief de ces croupes est cependant suffisant pour mieux profiter des rayons du soleil et pour drainer plus efficacement leurs sols.